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Sortie Escalade aux Calanques








Ce samedi 29 avril, à 6h00 du mat' et il pleut. On dirait le départ d'une sortie d’alpinisme. Une palanquée de têtes endormies se retrouve sous la pluie devant le gymnase de Saint Denis. Ce sont pourtant bien 25 grimpeurs de Roc’Altitude et des 3 mousquetons, avec amis(es), compagnes et compagnons qui se retrouvent pour une transhumance pascale vers le sud.

4 heures de route plus tard, Ils arrivent dans l'unique bout de France qui ne soit pas arrosé par la pluie : Marseille et ses calanques. Nos commerciaux concluent rapidement les négociations avec l’accueil de l’auberge de jeunesse pour déposer les affaires dans une salle de réunion (renommée rapidement après notre passage et notre méthodologie de rangement « Beyrouth Ouest » !). Il ne reste plus qu'à prendre la direction des calanques.
Après 10mm de route (l’image de Marseille et de ses atouts remonte rapidement dans l'estime de nos Bressans) : Petit pique-nique dans la calanque de Callelongue, puis direction le Rocher des Goudes. Belle après-midi d’escalade surplombant un paysage marin, baigné d'une lumière à couper le souffle (à moins que ce ne soit la découverte des cotations 5c+ des calanques qui empêche de respirer !!)
Soirée à l’auberge de Jeunesse ou le vin à volonté et la carte des bières du Bar ont largement contribué à rechauffer l’ambiance … « joyeuse » de la soirée. Virée nocturne au bord de la plage (3mm à pied, vive Marseille !) pour tremper « juste le gros n’orteil » (Laetitia s’apercevra que la démarche se révèle beaucoup plus technique que prévu !)

Dimanche matin, réveil quelque peu indolent du groupe (il me semble avoir déjà précisé que ce n’était pas une sortie Alpinisme !). Certains découvrent même que l’escalade peut engendrer des courbatures sur l’avant du crâne et au niveau des cheveux !
Le départ s'étire dans une inertie laborieuse, pour finalement se faire en direction de la calanque de Sormiou. Une des magnifiques calanques de Marseille. Notre service commercial entre de nouveau en activité pour négocier l'autorisation de descendre une voiture avec le matériel d'escalade. Nous voici à pied d’œuvre.
Le décors est toujours magnifique mais le mistral est de sortie... grand beau temps mais sous un vent à faire voler un bressan. Les grimpeurs qui ne maîtrisaient pas les notions de physique liées au principe du "facteur vent  (aussi appelé en language technique "refroidissement éolien", en langue anglaise "The wind chill" et en langage populaire "on se les gèle !") ont bénéficié d’une séance de rattrapage. Chacun a rapidement compris qu’un mistral de 70 km/h avec des rafales à 100 faisait ressentir 10°C comme 3,5°C...! et qu'Il gèle sur place tout ce qui ce qui a l'audace de toucher un rocher.
A Midi, même les plus courageux descendent pour s’abriter du vent contre un mur au soleil ou prendre un café (voir un repas) dans le resto de la calanque. Après une nouvelle tentative homérique de Laetitia, Céline, Arthur et Thibaud pour tremper « le gros n’orteil » dans la mer (Il semble qu’Arthur et Thibaud aient compris « les oreilles ! »), les plus courageux partent en direction d'une falaise un peu plus abritée. Deux autres groupes se forment en parallèle : « groupe balade » et « groupe sieste »
L’après-midi se termine sur le très beau rocher de l’aiguille de Sormiou (pour les plus courageux).

Retour à l’auberge de Jeunesse pour attendre des nouvelles du quatrième groupe dit « Les fous furieux ». Cedric et Florent sont partis le matin faire la plus longue voie des calanques dans le secteur des falaises du Devenson, secteur le plus sauvage des calanques "Le festin de Satan", tout un programe. 13 longueurs de 6a à 6c sur plus de 200m, face à la mer avec le mistral en pleine face (Cédric a du « Strapper » à l’élasto ses lunettes pour éviter qu’elles ne s’envolent !). A 20h00 (la nuit est tombée), les nouvelles arrivent enfin : ils sont sortis de la voie. Il ne leur reste plus que 2h30 de marche dans la nuit pour rentrer. Ils arriveront fourbus à 23h30.

Lundi, la pluie était annoncée mais à part un temps plus couvert et la disparition du vent, la journée s’annonce belle. Départ pour la falaise de LUN, choisie pour son accès rapide (le mauvais temps devant arriver l’après-midi). Le séjour se termine par quelques couennes et un retour vers le «Nôôrrrd » avec des conducteurs bien seuls dans leurs voitures endormies.

Mais jugez par vous même avec les photos qui sont ICI

                 


 

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