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La diaspora Coutaz à Singapour
The Little red dot
The little red dot "Le petit point rouge"... autre nom donné à Singapour en référence à sa taille sur les cartes mondiales
Dimanche 9 novembre 7h00 du matin à Singapour... La France des couches-tards songe peut-être à aller dormir, il est minuit à Bourg-en-Bresse ! De l'autre côté de la planète,la diaspora roc'altitudienne se réveille. Il a plu toute la nuit, en lâchant des seaux d'eau comme savent les distribuer les orages à Singapour.
La famille Coutaz (mère, père et fille) sont arrivés en Asie depuis un peu plus de 2 mois. Il est peut-être temps d'informer la peuple Roc'Altitude de leur survie aux portes de l'Asie... Bonjour à tous !
Nous sortons tranquillement de la phase d'installation dans un pays où "Tout est organisé pour faciliter la vie des citoyens". Arrivés, il y a 10 semaines avec nos 38kg chacun, nous en sommes à l'achat des plantes vertes pour décorer la maison... L'installation est donc quasiment bouclée. L'organisation singapourienne peut se résumer par quelques faits concrets:
- 15 mns entre la sortie de l'avion et l'arrivée dans le hall de l'aéroport (valises récupérées et passage en douane inclus). Nous débarquions d'un Airbus A380.
- 30mns pour ouvrir un compte bancaire... et repartir avec deux cartes visa activées et un carnet de chèques nominatif. En prime, on a pu choisir nos numéros de codes pour les cartes bancaires ! La moindre action faite sur le compte déclenche automatiquement l'envoi d'un SMS de confirmation.
- Moins de 30mns pour acheter deux téléphones portables et activer les lignes correspondantes... là encore, en choisissant les numéros de téléphone. En plus des cartes SIM habituelles, la société "Singtel" fournit 2 cartes SIM pour les tablettes (tout le monde en a une... forcemment !) afin qu'elles puissent se connecter au réseau Wifi, gratuit sur une bonne partie de la ville. Nous sommes joignables sur WathsApp au +65 96 16 72 15.
- 1/2 journée pour louer une maison... l'agence de location s'occupe de l'ouverture des compteurs d'eau et d'électricité qui sont opérationnels dans la journée.
- 2 jours après avoir emménagé, on recevait un courrier de la poste pour nous souhaiter la bienvenue à Singapour... et joindre au courrier un carnet de 10 timbres pour nos premiers envois.
- Moins de 30mns pour se faire livrer une nouvelle bouteille de gaz.
- Internet installé à domicile et opérationnel en 2 jours.
- Quelques minutes pour acheter une carte de transport permettant de circuler dans tous les transports urbains (bus / métro), et de payer les entrées à la piscine (0,70€/pers.).
Tout est fait pour que le singapourien puisse se passer de véhicule: un réseau de bus hyper développé qui rend impossible sa gestion avec un plan papier (trop complexe). Il faut obligatoirement utiliser une application sur smartphone pour savoir quel bus prendre ; des taxis très présents et peu chers (15€ pour traverser la ville sur 80km). Dans un premier temps, nous avons complété notre locomotion par l'achat de vélos électriques (éh... il fait un peu chaud pour pédaler !) puis nous avons investi dans un scooter.
Cette efficacité administrative (qui contraste un peu avec la bureaucratie française) a toutefois une contrepartie : Tous les fichiers informatiques inter-agissent pour une meilleure réactivité mais aussi pour un meilleur "suivi" de la population ! (La liberté n'existerait-elle qu'avec un minimum de bordel ?) Exemple : Les véhicules sont équipés (à l'achat) d'un boitier électronique comparable à nos badges de télépéage, mais leur utilité est multiple. Il faut y introduire une carte prépayée qui est automatiquement débitée lorsque le véhicule passe sous une barrière de péage urbain, ou dès l'entrée dans un parking payant.. ou encore lorsque que le véhicule est flashé pour excès de vitesse.
En résumé : On prend nos marques et pour le moment tout se passe bien.
Et l'escalade ... ? eh bien, on continue et on progresse... voir ci-dessous.
De la Malaisie à la Thaïlande
Sans oublier la grimpe indoor à Singapour !
L'escalade existe à Singapour... Mais oui !... Bon d'accord... pour l'alpinisme, c'est pas l'pied !... Il a donc fallu se remettre à la résine. Heureusement, la Malaisie voisine (4h00 de route) ou la Thaïlande (1h00 d'avion) offre des falaises de belle facture. Toute la famille est inscrite au club d'escalade du LFS (Lycée français de Singapour) avec une grosse dizaine de grimpeurs qui se retrouvent le mardi soir et le samedi matin sur la SAE du lycée.
Septembre... Un week-end s'est organisé à Batu Cave (falaises situées en banlieu de Kuala Lumpur - capitale de la Malaisie). 4h00 de route, un hôtel en centre ville et un falaise au pied de voies bien aménagé (revêtement en mousse comme au pied des jeux pour enfants). Alaïs en short-débardeur a pu cotoyer des musulmanes vêtues de la tête au pied... par 30° et 90% d'humidité ! Ce fut aussi l'occasion de faire 3 longueurs en 6A/6B... mais oui, je parlais de progrès ! En tête... avec quelques dégaines judicieusment placées pour participer à la progression !
Octobre... 5 jours en Thaïlande sur les falaises de Krabi. Balades autour des iles paradisiaques, plongée et escalade sur de magnifiques falaises calcaires. Il fallait éviter la chute sur de véritables "rapes à fromages". Toujours la même chaleur, on arrive au sommet complètement trempés. 6b/6b+ pour cette voies de 5 longueurs. Cette fois-ci en second avec Alaïs derrière un copain prof de sport au lycée.
Certains esprits affutés noteront l'absence de casques... c'est pas bien !!!... mais il n'y avait pas de place dans les valises. Promis, l'an prochain on les apporte !
